WE Va’Carme : le bonheur de la vérité

Ariane nous raconte le dernier week-end Va’Carme qui a eu lieu les 5 et 6 mars 2016 : pour se préparer aux JMJ, le groupe  aborde cette année la thématique des Béatitudes. Ce week-end dédié au bonheur de la vérité a réuni 25 jeunes.

« Le bonheur de la vérité »…c’est pour découvrir la signification de ce thème interpellant que nous nous sommes retrouvés le week-end des 5 et 6 mars, pour une récollection dans la campagne verdoyante du Vexin normand. Accueillis par les sœurs Ancelles du Sacré-Cœur, nous avons vécu deux jours intenses d’enseignements, de prière et de partage, avec pour fil rouge la figure de Thérèse Bénédicte de la Croix, co-patronne de l’Europe plus connue sous le nom d’Edith Stein.

Nous avons pu découvrir comment la soif de vérité a conduit Edith de la foi juive héritée de sa mère à la philosophie, en particulier la phénoménologie aux côtés de Husserl, puis à la foi catholique. C’est après avoir lu la vie de Thérèse d’Avila qu’elle reconnaît  dans la personne de Christ ce qu’elle cherchait : « Quand je refermai le livre je me dis: ceci est la vérité ». Ce modèle d’une vie carmélitaine dans le monde nous a amenés à nous interroger sur l’articulation que nous faisons entre notre vie de foi et notre vie intellectuelle, nous invitant à nous former, à « creuser » une intelligence de la foi.
Une phrase a aussi marqué nombre d’entre nous : « je crois que plus on est attiré en Dieu, plus on doit en ce sens sortir de soi, c’est-à-dire s’offrir au monde, pour y porter la vie divine ». Nous avons pu découvrir ou redécouvrir la profondeur de l’oraison grâce au topo de Constance : c’est le « coin tranquille où fréquenter Dieu »…qui requiert beaucoup de fidélité !
A titre personnel, je garde précieusement ces mots: plus on s’approche de Dieu et de sa lumière, plus nos incohérences et nos côtés obscurs ressortent. Mais si Dieu permet qu’on les voie, ce n’est pas pour nous accuser mais nous en libérer. Il nous libère du poids que ces obscurités font peser sur nous, pour que nous puissions continuer à avancer: il transforme notre deuil en une danse !

Nous avons eu la grâce de partager de très beaux moments de fraternité, que ce soit durant les temps de partage, la veillée animée ou en paroisse pour la messe du dimanche. C’est entourés des prières du groupe que ceux qui le désiraient se sont fait imposer le scapulaire. Ce week-end nous a fait avancer en eaux profondes, jalon lumineux sur une route de bonheur exigeant, parce qu’il est vrai. »

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