Va’carme est de retour !

Le week-end du 05 et 06 novembre, les étudiants et jeunes pros du groupe Va’carme ont été ensemble à Lisieux, pour lancer l’année 2016-2017…

Parmi les 26 jeunes de ce week-end, Marlène nous livre son témoignage :

Va'Carme novembre 2016J’ajoute une Bible, de quoi écrire, un peu d’eau, j’enfile un manteau et une écharpe… Et me voilà prête à rejoindre les autres ! Un samedi à 8h15 dans les rues de Paris, un bus nous attend rue de Sèvres pour nous emmener en week-end de retraite spirituelle à Lisieux. C’est l’occasion pour tout le groupe Va’Carme d’approfondir sa connaissance de Sainte Thérèse de Lisieux ou la « petite Thérèse » comme elle signait… L’occasion aussi pour le groupe de consolider son ensemble.

« Me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. »

Dans le bus, sous nos regards encore embrumés, l’or et le pourpre des campagnes défilent doucement. Nous avons chantés les Laudes. Puis, nous avons regardé un DVD sur l’oraison au Carmel, « Echange d’amitié, un cœur à cœur avec le Christ ». Nous voilà donc en chemin, sur l’autoroute, une voie bien directe (!) pour découvrir une voie plus petite, plus humble peut-être, où peut se révéler la rencontre avec Celui qui nous aime et nous attend. Nous sommes ainsi partis à la suite d’une petite sœur du Carmel déjà grande dans les Cieux !

« L’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie,
c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. »

sous-le-soleil-de-lisieuxSous un soleil normand, nous découvrons le Carmel des sœurs, où elles vivent et prient. Puis l’Ermitage, notre magnifique lieu de résidence, où nous déposons tous nos bagages. Nous avons eu la joie, le premier jour, de découvrir le Mémorial de Sainte Thérèse, accompagnés d’une introduction par Frère Cyril, puis de recevoir un enseignement par Frère Philippe, prieur du couvent des Carmes de Lisieux, sur la petite voie de Sainte Thérèse. Nous découvrons alors le visage d’une enfant, d’une jeune femme, d’une sœur, vivante, humaine, avec ses limites, ses imperfections, semblable à chacun et chacune d’entre nous, saisie d’amour par le Christ et qui eût le courage et l’audace de Lui remettre toute sa confiance. Son désir est d’être sainte, mais elle se sent comme « un grain de sable » comparée aux saints du ciel  « montagnes dont le sommet se perd dans les cieux ». Elle jure de ne jamais se décourager et se met en chemin à la suite d’un désir que son Dieu « ne peut lui inspirer s’il était irréalisable ».

Nous avons ensuite communié à la messe des pèlerins dans la crypte de la basilique. Après cela, nous avons échangé en petits groupes : nous sommes saisis par les textes de la sainte et les partages des frères. Nos limites sont occasion de rencontre avec Dieu, c’est en y consentant que l’on peut alors se blottir dans ses bras et se laisser élever, comme dans un « ascenseur ».

« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Nous avons pu chanter les vêpres et faire oraison avec les carmélites près des reliques de la petite Thérèse. Et partager des temps libres dans la bonne humeur et le jeu !

Le lendemain fût une aussi belle journée, où nous avons reçu l’enseignement de Frère Jean-Baptiste sur Thérèse et découvert son audace par le théâtre. Au sein de son Carmel, voilà qu’elle écrivait des pièces, les mettait en scène et les jouait avec ses sœurs. Au creux de la prière, de l’oraison, dans ce cœur à cœur tout particulier, nous sommes invités à être avec, à vivre avec, à aimer avec, à créer avec. Au creux du silence… La création. Voilà une invitation à oser être soi-même, oser co-créer nos vies, en se laissant aimer du Christ et en aimant à notre tour par son Esprit.

notre-dame-du-sourire-au-dessus-de-la-chasse-de-ste-thereseEnfin, après une messe auprès de ses sœurs d’aujourd’hui, nous avons visité Les Buissonnets, maison de son enfance. D’une maison à l’autre, il est beau de voir comme son message reste actuel au travers des années, et médité dans le cœur de celles et ceux dont elle est « la sœur et l’amie ». Depuis la statue de la Sainte Vierge qui lui a souri un soir d’agonie, la délivrant de son angoisse, c’est elle aujourd’hui qui nous offre son sourire, afin que nous sachions que quelqu’un est là qui nous attend, précédant nos pas et veillant sur nos âmes.

« Ô mon Dieu vous avez dépassé mon attente
et moi je veux chanter vos miséricordes. »

Dans une dernière prière, nous rendons grâce aux pieds des reliques de la sainte pour les joies, les rencontres et les richesses que nous avons reçues durant le week-end. Nous voilà prêts à témoigner d’une voix confiante du salut d’une petite voie…

Marlène

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