Neuvaine pour la canonisation d’Elisabeth de la Trinité

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Le 16 octobre 2016, le Pape canonisera Élisabeth de la Trinité, une grande figure spirituelle du tout début du XX° siècle, béatifiée en 1987. Cette neuvaine vous fera découvrir le message cette Carmélite contemporaine de la Petite Thérèse.

 

« Comprendrons-nous jamais combien nous sommes aimés ? »

1.    Qui est Elisabeth Catez ?

Née dans un camp militaire le 18 juillet 1880, la petite Sabeth est fille de Capitaine et douée d’un tempérament volontaire, turbulent, violent parfois. Mais elle montre aussi un attrait pour tout ce qui est grand et beau et une ouverture à Jésus pour lequel elle veut vaincre, par amour, son « terrible caractère ».
A 13 ans elle obtient le premier prix de piano au Conservatoire. Mais son ambition est ailleurs : elle veut aimer Jésus à la folie, lui consacrer sa vie. Elle mène la vie d’une jeune fille de son temps et tout la passionne : la musique, la mer, la montagne, l’amitié, mais aussi la paroisse, la visite des malades, le catéchisme aux enfants, et plus que tout, et à travers tout, la prière.
De plus en plus Elisabeth se sent appelée au Carmel pour prier sans fin et rapprocher l’humanité de Dieu. Ayant vaincu l’opposition de sa mère, elle entre au Carmel de Dijon à 21 ans. Elle est profondément heureuse : une vie toute de prière, pauvre, rude, mais éclairée par le Soleil de la présence de Dieu et de la charité fraternelle.
Après un postulat radieux et une année de noviciat difficile, elle prononce ses voeux le 11 janvier 1903. La voilà « épouse du Christ ». Elle se nourrit de la Parole de Dieu, surtout de saint Paul, qui l’invite à devenir « la louange de la gloire » de Dieu, ce « Dieu qui nous a trop aimés ».
Elisabeth veut lui rendre amour pour amour au coeur du quotidien, dans la vie de la communauté. Et dans ses lettres elle partage à ses amis, laïcs pour la plupart, la merveilleuse découverte : tous appelés, tous aimés, tous habités par la Présence, tous appelés à la communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint.
En 1904 elle compose sa célèbre prière : O mon Dieu Trinité que j’adore où elle se livre entièrement… Atteinte de la maladie d’Addison, alors incurable, elle va connaître en 1906 une longue agonie de neuf mois. Au milieu de grandes souffrances elle exprime encore sa joie d’aimer et de s’offrir. Elle meurt le 9 novembre 1906.

En savoir plus : Élisabeth de Dijon

Venez découvrir en 9 jours
le message simple et profond de Sabeth !

Le contenu de la neuvaine est diffusé :


Jour 9 – Dimanche 16 octobre : la Trinité, notre demeure

09-16-octobreLe 21 novembre 1904, Elisabeth de la Trinité écrit sa célèbre Prière « O mon Dieu, Trinité que j’adore » comme une offrande totale d’elle-même à cette Trinité, « Dieu tout-Amour » qu’elle adore et qui vit en chacun de nous.

Demandons-lui de nous aider à la suivre pour nous laisser entraîner jusqu’à cette source qui nous irrigue depuis le jour de notre baptême. Cette Prière, trouvée dans ses papiers après sa mort, est aujourd’hui traduite en plus de cinquante langues… Prions-la avec la nouvelle sainte, canonisée en ce jour : sainte Élisabeth de la Trinité !

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.

O mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Coeur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer… jusqu’à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous-même », d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d’apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière ; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

O Feu consumant, Esprit d’amour, « survenez en moi » afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m’ensevelisse en vous, en attendant d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.

Amen

Priez avec l’icône d’Élisabeth !

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Jour 8 – Samedi 15 octobre : Fille de Thérèse d’Avila

08-15-octobreEn ce jour où l’Eglise fête sainte Thérèse d’Avila, évoquons son lien avec Elisabeth ! Le jour de sa première communion, Elisabeth reçoit de la prieure du Carmel une image représentant sainte Thérèse d’Avila avec quelques citations au verso. Mais la véritable découverte de Thérèse, Elisabeth la doit à sa mère. Vers l’âge de 14 ans, alors qu’elle se consacre entièrement à Jésus dans son cœur et se sent attirée vers le Carmel, elle lit le petit carnet de sa maman où celle-ci avait copié des passages de la Sainte Mère. Une des maximes qu’Elisabeth copie à son tour le plus souvent est « Dieu seul suffit ». A 18 ans, elle découvre le Chemin de Perfection et devient alors disciple de Thérèse en assimilant l’essentiel de son enseignement.

« Je lis en ce moment le Chemin de la perfection de sainte Thérèse. Cela m’intéresse énormément et me fait beaucoup de bien. Mère Thérèse dit de si bonnes choses sur l’oraison… Comme j’aime la façon dont elle parle de la contemplation, ce degré d’oraison dans lequel c’est Dieu qui fait tout et où nous ne faisons rien, où Il unit notre âme si intimement à Lui que ce n’est plus nous qui vivons mais Dieu qui vit en nous… Elle parle si bien aussi de l’amitié : « Oh, quelle véritable et parfaite amitié que celle d’une personne qui travaille au bien spirituel de son prochain en préférant ses intérêts aux siens propres… » » Journal 13

« Notre sainte Mère Thérèse disait que lorsqu’on sait s’unir à Dieu et à sa sainte volonté, acceptant tout ce qu’Il veut, on est bien, on a tout ! Je vous souhaite donc cette paix profonde dans le bon plaisir divin… » Lettre 220

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 7 – Vendredi 14 octobre : Marie, mère lumineuse

07-14-octobreLa Vierge Marie a accompagné Elisabeth tout au long de sa vie, surtout sous l’aspect de l’Avent, de l’attente de Jésus qui vient pour que sa présence enrichisse notre vie et envahisse le monde. Elisabeth est toute tendue vers son Seigneur et a su se préparer durant deux longues années avant l’autorisation de sa maman pour son entrée au Carmel, puis pour sa profession et enfin pour le grand passage de la mort, la venue définitive du Seigneur. Marie est pour elle la mère et le modèle par son attitude intérieure toute de silence et de recueillement.

«« Si tu savais le don de Dieu… » Il est une créature qui connut ce don de Dieu, une créature qui n’en perdit pas une parcelle, une créature qui fut si pure, si lumineuse, qu’elle semble être la Lumière elle-même. Une créature dont la vie fut si simple, si perdue en Dieu que l’on ne peut presque rien en dire. C’est la Vierge fidèle, « celle qui gardait toutes choses en son coeur » … Il me semble que l’attitude de la Vierge durant les mois qui s’écoulèrent entre l’Annonciation et la Nativité est le modèle des âmes intérieures, des êtres que Dieu a choisis pour vivre au-dedans, au fond de l’abîme sans fond. Dans quelle paix, dans quel recueillement Marie se rendait et se prêtait à toutes choses ! Comme celles qui étaient les plus banales étaient divinisées par elle ! Car à travers tout la Vierge restait l’adorante du don de Dieu. » (Ciel dans la Foi 39-40)

« Oh ! jamais je ne l’ai tant aimée! Je pleure de joie en pensant que cette Créature toute sereine, toute lumineuse est ma Mère et je me réjouis de sa beauté comme un enfant qui aime sa mère ; j’ai un mouvement très fort vers elle, je l’ai rétablie Reine et Gardienne de mon ciel. » Lettre 298

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 6 – Jeudi 13 octobre : le Bien-Aimé de l’Eucharistie

06-13-octobreLe jour de sa première communion a marqué Elisabeth comme une rencontre intense avec Jésus vivant, présent en son cœur, dialogue d’amour, don réciproque, où le Bien-aimé prend possession de son cœur et où elle-même n’aspire qu’à lui donner sa vie… Une nouvelle vie commence, une vie habitée… La communion devient pour l’adolescente puis la jeune fille un moment privilégié pour l’accueillir chaque fois plus profondément, s’entretenir avec lui, s’offrir avec toujours plus de générosité.

« Il me semble que rien ne dit plus l’amour qui est au cœur du Christ que l’Eucharistie … c’est Lui en nous, nous en Lui, n’est-ce pas le ciel sur la terre ? Le ciel dans la foi… » Lettre 165

« L’adoration c’est l’amour écrasé par la beauté, la force, la grandeur immense de l’Objet aimé et il tombe en une sorte de défaillance. »

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 5 – Mercredi 12 octobre : la mission d’Elisabeth

Canonisation Elisabeth de la TrinitéIl semble qu’Elisabeth ait eu l’intuition qu’elle allait remplir une véritable mission dans l’Eglise dans ses dernières semaines : moins de quinze jours avant sa mort, elle écrit à une jeune sœur partie à la fondation de Paray-le-Monial et sa lettre s’adresse aussi à nous aujourd’hui.

« Chère Soeur, je serai jalouse de la beauté de votre âme, car, vous le savez, mon petit coeur vous aime bien, et lorsqu’on aime on désire du bien à l’être aimé. Il me semble qu’au Ciel, ma mission sera d’attirer les âmes en les aidant à sortir d’elles pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple et tout amoureux, et de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de s’imprimer en elles, de les transformer en Lui-même. » Lettre 335

« Croyez que là-haut, dans le Foyer d’amour, je penserai activement à vous. Si vous voulez, je demanderai une grâce d’union, d’intimité avec le Maître ; c’est ce qui a fait de ma vie, je vous le confie, un Ciel anticipé : croire qu’un Etre qui s’appelle l’Amour habite en nous à tout instant du jour et de la nuit et qu’Il nous demande de vivre en société avec Lui… Cela élève l’âme au-dessus de ce qui passe, de ce qui broie, et la fait reposer dans la paix des enfants de Dieu. » Lettre 330

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 4 – Mardi 11 octobre : Dieu riche en miséricorde

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Elisabeth aimait beaucoup les lettres de Saint Paul, et particulièrement celle aux Ephésiens, où elle se retrouvait dans le langage passionné de l’Apôtre. Elle a cité de nombreuses fois l’expression « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés… », en s’attachant surtout à la deuxième partie de la phrase. Découverte de l’Amour infini de Dieu qui excède tout ce qu’on peut imaginer : amour personnel et gratuit, plus grand que tout, même nos fautes et nos misères.

« Oh ! que le bon Dieu a été bon pour moi ! C’est comme un abîme d’amour en lequel je me perds en attendant d’aller chanter au Ciel les miséricordes du Seigneur. » Lettre 208

En ce Jubilé de la Miséricorde elle peut nous aider à saisir ce temps favorable comme une occasion de rencontrer plus intensément le Seigneur dont la tendresse est de toujours. En écho aux paroles du Pape François dans sa Bulle d’indiction : Le visage de la miséricorde, laissons raisonner les paroles simples et profondes d’Elisabeth

« Qu’importe ce que nous sentons ; Lui, Il est l’immuable, Celui qui ne change jamais : Il t’aime aujourd’hui comme Il t’aimait hier, comme Il t’aimera demain. Même si tu Lui as fait de la peine, rappelle-toi qu’un abîme appelle un autre abîme et que l’abîme de ta misère attire l’abîme de sa miséricorde. » Lettre 198

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 3 – Lundi 10 octobre : à l’école de Thérèse de Lisieux

03-10-octobreElisabeth fut une des premières lectrices de Thérèse. L’Histoire d’une âme paraît en 1898 et le Carmel de Dijon en est un enthousiaste diffuseur. C’est par ce biais qu’Elisabeth, encore dans le monde, en fait la connaissance. Au Carmel elle continue de se faire son disciple et d’assimiler son enseignement tout en grandissant dans sa grâce particulière.

« Je vous confie tout particulièrement à une petite carmélite morte à vingt-deux ans en odeur de sainteté qui se nommait Thérèse de l’Enfant-Jésus. Elle disait avant de mourir qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre ; sa grâce est de dilater les âmes, de les lancer sur les flots de l’amour, de la confiance, de l’abandon ; elle disait qu’elle avait trouvé le bonheur quand elle avait commencé à s’oublier. Voulez-vous l’invoquer chaque jour avec moi afin qu’elle vous obtienne cette science qui fait les saints, et qui donne à l’âme tant de paix et de bonheur ! » Lettre 249

« Je vous recommande à tous nos saints, et tout particulièrement à notre sainte Mère Thérèse et à sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. Oui, ma petite sœur, vivons d’amour, soyons simples comme elle, faisant la volonté du bon Dieu sans rechercher des choses extraordinaires. Et puis faisons-nous toutes petites, nous laissant porter, comme l’enfant dans les bras de sa mère, par Celui qui est notre Tout… Il faut nous laisser transformer en une même image avec Lui, et cela tout simplement, en aimant tout le temps de cet amour qui établit l’unité entre ceux qui s’aiment ! Demandez-Lui que je ne vive plus que d’amour, « c’est ma vocation ». » Lettre 172

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 2 – Dimanche 9 octobre : la prière, comme avec un ami

Elisabeth vit dans l’intimité avec Dieu, dans sa présence de Père qui ne nous quitte jamais et elle veut nous aider à rencontrer le Dieu vivant qui est en nous et qui a tellement rempli sa vie. Elle nous rappelle que le silence intérieur nous conduit sur le chemin de la prière, dialogue secret avec un Dieu qui nous révèle sa vie d’amour.

« Vivons avec Dieu comme avec un ami, rendons notre foi vivante pour communier à Lui à travers tout, c’est ce qui fait les saints. Nous portons notre Ciel en nous… Il me semble que j’ai trouvé mon Ciel sur la terre puisque le Ciel, c’est Dieu, et Dieu, c’est mon âme. Le jour où j’ai compris cela, tout s’est illuminé en moi et je voudrais dire ce secret tout bas à ceux que j’aime afin qu’eux aussi, à travers tout, adhèrent toujours à Dieu. » Lettre 122

« Pense que tu es avec Lui, et agis comme avec un Être qu’on aime ; c’est si simple, pas besoin de belles pensées mais un épanchement du cœur. » Lettre 273, mai 1906

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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Jour 1 – Samedi 8 octobre : le secret du bonheur

01-8-octobreElisabeth a compris notre vocation au bonheur et elle est devenue un témoin éclatant de la joie d’être enraciné et fondé dans l’amour, comme le disait Jean-Paul II dans son homélie pour la béatification. Elle célèbre la splendeur de Dieu, parce qu’elle se sait habitée au plus intime d’elle-même par la présence du Père, du Fils et de l’Esprit en qui elle reconnaît la réalité de l’amour infiniment vivant. Ce qu’elle a découvert, Elisabeth l’a partagé à sa famille, ses nombreux amis, ses soeurs au Carmel et elle veut aussi nous goûter cette joie qui demeure parce qu’elle est puisée aux profondeurs de Dieu.

« Si je pouvais t’apprendre le secret du bonheur comme le bon Dieu me l’a appris… Il faut que tu te bâtisses une petite cellule au-dedans de ton âme tu penseras que le bon Dieu est là, et tu y entreras de temps en temps. Lorsque tu es malheureux, vite sauve-toi là et confie tout cela au Maître il me semble que la prière, c’est un repos, un délassement : on vient tout simplement à Celui qu’on aime, on se tient près de Lui comme un petit enfant. » Lettre 123

« Ne craignez rien, soyez toute dans la paix du bon Dieu, Il vous aime, Il veille sur vous comme la mère sur son petit enfant. Pensez que vous êtes en Lui, qu’il se fait votre demeure, qu’à toute heure du jour et de la nuit, dans toutes joies ou épreuves vous pouvez le trouver là, tout près, tout au-dedans. C’est le secret du bonheur, c’est le secret des saints, ils savaient si bien qu’ils étaient le « temple de Dieu », aussi ils allaient à tout sous son rayonnement. » Lettre 175

Prière

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

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