La marche au Mont Saint Michel 2018

De Coutances au Mont-Saint-Michel : Une grande aventure !

Cette année comme l’an passé, la marche carmélitaine a débuté de Coutances au Mont-Saint-­Michel. Une quinzaine de jeunes ont pu cheminer à la découverte du Christ et d’eux-mêmes, aidés par le Livre des Demeures de sainte Thérèse d’Ávila. Trois heures de marche quotidienne, messes en plein air, partages, chants, temps personnels et temps festifs étaient au rendez-vous !

« S’il y a beaucoup de demeures au ciel,
il y a beaucoup de chemins pour y arriver. »
Sainte Thérèse d’Ávila

Témoignage de Marguerite

Raconter une semaine comme celle que j’ai vécu n’est pas facile car ce ne sera jamais aussi chouette que la réalité. Ce que je peux vous dire, c’est que ce fut pour moi une triple école : une école de la fraternité, une école de la prière, et une école sportive !

Une école sportive

Eh oui, marcher 77 kilomètres peut être éprouvant, je vous l’assure, moi qui étais souvent la dernière de la file (d’ailleurs, si vous hésitez à cause de vos jambes un peu trop courtes, n’hésitez plus). Mais presque toujours, quelqu’un m’attendait et une conversation fait oublier les douleurs et la fatigue.

Une école de la prière

Donc marcher 77 kms, c’est assez concret. La prière, au bout de ces 77 kms, me paraît elle aussi plus concrète. Grâce à sainte Thérèse d’Avila et à travers les enseignements des frères carmes, j’ai trouvé des réponses adaptées aux problèmes que je rencontre dans la prière. J’essayais de faire le vide en moi, en vain : j’ai été heureuse d’apprendre que cela, c’est du yoga, pas de la prière ! Chaque jour de la semaine, j’ai découvert chacune des 7 demeures du château dont parle Sainte Thérèse. L’image du château intérieur, ces différentes demeures à traverser pour atteindre la chambre du roi au centre du château, tout cela rend la prière plus accessible. On y va pas à pas avec Sainte Thérèse qui nous conseille, en se mettant à notre hauteur, comme une grande sœur qui est passée par les mêmes difficultés. Côté entrainements, les trente minutes d’oraison dès 7 heures du matin et les temps de silence pendant la marche sont de véritables exercices spirituels.

Une école de la fraternité

Pendant l’oraison on est seul, on cherche Dieu en soi-même. Mais heureusement, on marche en groupe ! Depuis le « Tu peux me passer le Nutella ? » du petit déjeuner jusqu’au « Qui peut nous aider à monter le tipi ? » du soir, en passant par les chants sur la route (Notre Cité se trouve dans les cieux of course), et même un plongeon dans une piscine (pour les plus chanceux) ou dans la mer (pour les moins frileux), sans oublier le plus important, l’Eucharistie célébrée tous les jours dans notre parcelle de camping : chaque petit moment était vécu dans la joie. Je crois que prier et marcher ensemble, cela met les membres d’un groupe dans une disposition particulière.

Un moment m’a particulièrement marquée, regroupant ces trois dimensions : la traversée à pieds de la baie du Mont Saint-Michel. Le soleil qui se lève dans notre dos, les pieds agréablement surpris par les différents sols qu’ils traversent, le cheminement du groupe paisible en prière. C’était mon premier pèlerinage, mais certainement pas le dernier !

Marguerite Moracchini, 19 ans.


Voici quelques photos de cette deuxième Marche au Mont-Saint-Michel :


Revivez la marche 2017


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– Le Chantier de la Foi du 26 au 31 août à Avon

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